Le Ministre BELLOT ouvre la voie à l’innovation dans le domaine des véhicules autonomes
Dans le cadre d’une vision globale de la mobilité, les ITS (Systèmes de Transport Intelligents) sont un des trois volets clés d’une politique moderne de mobilité en parallèle avec l’amélioration de l’offre ferroviaire combinée à une gestion optimale de la demande de transport. Sur proposition du Ministre Bellot, le gouvernement fédéral a approuvé ce jeudi le texte « Code of practice » qui encadre les tests des véhicules autonomes en Belgique. Ce texte a été rédigé en concertation avec les Régions, les industries technologiques et automobiles qui sont susceptibles de réaliser ces tests.
Dans une vision de Mobilité à long terme qui s’appuie sur une stratégie intermodale et multimodale, il y a lieu de développer des solutions orientées davantage sur le concept de « mobilité en tant que service ». Le véhicule autonome et connecté, qui pourrait être réservé via une application par un utilisateur ou partagé par plusieurs sur base de trajets similaires, est un atout supplémentaire pour favoriser ce type de mobilité en combinaison avec des services privés et des transports en commun de qualité.
Le « Code of practice » facilite l'organisation de tests de ce type de véhicule sur la voie publique. Dans ce texte sont précisés les différentes conditions auxquelles les tests doivent répondre dans le but de minimiser les risques pour les autres usagers. Trois domaines sont prioritairement concernés : l’infrastructure publique, les véhicules test et le conducteur et l’équipe de test.
L’objectif de ce texte est double : aider les organisateurs de tests et garantir la sécurité de tous dès lors que ces essais se déroulent dans un lieu public. Mais au-delà de cela, il ouvre la voie à de nouvelles perspectives et rend la Belgique attractive comme terrain d’expérimentation.
Pour le Ministre Bellot : « Ce texte va au-delà de la définition des règles de bonnes conduites pour l’organisation de test avec des voitures autonomes, la volonté est de réellement se projeter dans l’avenir et de préparer, concrètement et dès aujourd'hui, la mobilité de demain. Nous devons démontrer par des tests que les technologies embarquées dans les véhicules, combinées avec une localisation par satellite et une infrastructure adaptée, améliorent très clairement la sécurité routière, contribuent à fluidifier le trafic et diminuent les rejets de CO2 grâce notamment à une plus grande maitrise des accélérations et décélérations des véhicules. Ces tests serviront également à travailler sur le « mental shift » à savoir définir une nouvelle approche dans les choix de mobilité. »