Communiqué de presse

La ministre Jacqueline Galant lance une étude concernant la vitesse sur les autoroutes.

Cette étude évaluera si l’adaptation de la vitesse sur l’autoroute améliore la sécurité routière, répond aux problèmes de fluidité et diminue l’impact sur l’environnement.

La ministre de la Mobilité Jacqueline Galant va demander à l'IBSR de réaliser une étude à propos de la vitesse sur les autoroutes belges.  Cette demande de la ministre s'inscrit dans le cadre de la révision déjà annoncée du Code de la route.

"La Belgique applique pour le moment une vitesse de 120 km/heure partout sur nos autoroutes, indépendamment de l'état de la chaussée, de la situation de trafic, du moment ou des conditions atmosphériques. Je souhaite qu'une étude comparative se penche sur la question : quelle vitesse est la plus indiquée dans quelle situation ?" La ministre énonce la sécurité routière, la fluidité et l’environnement comme principaux paramètres. 

Cela fait des années que des vitesses différenciées sont applicables chez nos voisins, comme le fait remarquer Jacqueline Galant. "La France et le Luxembourg imposent par exemple de rouler plus lentement par mauvais temps.  Aux Pays-Bas, différents régimes de vitesse se côtoient en fonction du tronçon d'autoroute", pour reprendre les exemples cités par la ministre.

Jacqueline Galant espère recevoir les résultats de l'étude pour l'été. Elle veut ensuite organiser un débat politique et sociétal à partir de ces résultats.

"Les organisations d'automobilistes et de transport, par exemple, ont des opinions intéressantes et nuancées à ce sujet. Forts de l'expérience positive des Etats Généraux, nous pouvons également examiner comment associer le citoyen à ce débat. Enfin, cela nécessitera évidemment aussi une concertation avec les Régions, s'agissant par exemple de l'état de la chaussée ou de la pose de panneaux de signalisation flexibles."